Nous vous en avions parlé sur ce blog : l’intellectuel musulman polémique Tariq Ramadan était contesté au sein de l’Université de Rotterdam, aux Pays-Bas, où il était enseignant.
Le 18 août dernier, l’Univeristé de Rotterdam, en accord avec la Mairie où il occupait le poste de conseiller à l’intégration, a indiqué la rupture immédiate du contrat qui la liait à l’intellectuel suisse. Motif de la décision : Tariq Ramadan participe à une émission de télévision financée par le gouvernement iranien.
“Cette relation indirecte (de M. Ramadan) avec ce régime répressif, ou simplement l’apparence qu’il y est associé, est inacceptable”, précise la ville de Rotterdam. Il faut indiquer que 49% des habitants sont issus de l’immigration. M. Ramadan évoque une campagne de dénigration morale : lui-même se défend d’avoir jamais soutenu le régime iranien. Mais dans un contexte politique local où l’extrême droite progresse, cette décision d’une mairie de gauche pourrait tenter de séduire des électeurs islamophobes.